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Compagnons IIIe Marine Angers

Scouts et Guides de France

Emmaüs : du don d’objet au don de soi

Publié le 23 Juin 2013 par Philomène Delahaye

Cher lecteur,

Tu le sais, le scout part sac au dos, en chantant, il plante sa tente après avoir vérifié la position du nord avec sa boussole, et le soir il part chasser le lapin de garenne avant de le déguster avec ses amis scouts en uniforme ridicule le soir autour du feu de camp.

J’ai envie de plagier un certain Norman Thavaud et de m’écrier : « FAUX ! ».

La Green Team t’apporte de suite la preuve du contraire. Fini les clichés sur les scouts à la Jugnot, ras le bol des comparaisons hâtives qui nous font passer pour des benêts à béret. Parce que 1) on n’est pas des benêts et 2) on n’a pas de béret !!!

Lors de leur dernier camp les compagnons 1er temps de la 3ème Marine du groupe St Yves d’Angers partaient partager le quotidien des compagnons d’Emmaüs (c’est le nom donné aux personnes accueillies dans ces communautés) à Rédéné (29). Une expérience au cours de laquelle ils ont pu partager avec les compagnons, travail mais aussi discussions tardives et sorties.

« Alors ?! C’est comment Emmaüs ??? »

C’est un univers complètement hors du temps Emmaüs… Un espace dans lequel on parle français, anglais, espagnol, allemand et italien avec les autres bénévoles mais aussi avec les compagnons puisqu’ils ne sont pas tous français.

Un espace de rencontre donc ? OUI… mais pas seulement.

Emmaüs est donc une association fondée par l’abbé Pierre en 1949. Son but, il faut le rappeler, est la lutte contre la pauvreté et l’exclusion par des moyens divers. La majorité des groupes ont une activité économique souvent basée sur la récupération et le réemploi.

Notre travail consistait à participer à la récupération, à la remise en état et à la revente de matériaux reçus en dons. Et parfois, il fallait même aller chercher les dons chez les gens. Une tâches à laquelle ont dû s’atteler nos deux p’tits mecs, Romaric et Louis-Guilhem et qui leur ont fait les pieds… ou les bras plutôt (mouahah que je suis drôle).

Mais en tissant des amitiés avec les compagnons, nous avons également pu profiter du festival de Lorient. En tissant de nouvelles amitiés, nous avons pu profiter de leur récits de vie, des parcours qui bien souvent « prennent aux tripes » et nous ont permis d’avoir un autre jugement du monde parfois.

L’expérience de bénévolat à en tout cas bénéficié à chacun dans le sens où il nous préparait à l’expérience du don de soi.

Une expérience enrichissante que nous souhaiterions poursuivre l’été prochain.

Emmaüs : du don d’objet au don de soi
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